Passionné de Graffiti et de Street-Art depuis toujours, Rodolphe Morali, artiste graffeur entre Toulouse et Paris se livre.
D’où est née ta passion pour le graffiti ?
J’ai commencé en juillet 1994 avec des amis, ça a été une découverte et une passion coup de cœur qui ne m’a jamais quittée depuis !
Comment expliquerais-tu ton métier à un ou une novice ?
Je dirais que mon métier c’est de savoir écouter, tout en essayant de se mettre à la place de la personne qui fait appel à tes services et à ton expérience.
Mon métier c’est de réaliser des décorations sur tout types de supports et avec différentes techniques.
Penses-tu que notre sensibilité au street art a évolué ces dernières années ?
Oui complètement car maintenant c’est un art qui n’est plus méconnu !
Depuis près d’une quinzaine d’années maintenant le mouvement s’accélère, il y a de plus en plus de médias qui s’intéressent à cet art, et de ce fait comme une mode, il y a de plus en plus d’artistes partout dans le monde, qui permettent de mesurer les progrès et de voir leurs différents travaux dans les rues des grandes capitales mais pas que…
Depuis 1996, tu fais de la peinture sur toile, quel style aimes-tu explorer ?
J’aime beaucoup l’abstrait car c’est une forme d’art qui n’est pas monotone et qui permet aux personnes qui la voit, d’avoir sa propre interprétation.
Ces dernières années je travaille aussi sur un style plutôt néo contemporain, un mélange de Jean-Michel Basquiat, d’abstrait, de graffiti, de street art…
Quels sont tes premières inspirations, et celles qui t’inspirent aujourd’hui ?
Tout m’inspire ! Les voyages, les rencontres, le design, la mode, le graffiti, l’art…
Si tu pouvais rencontrer et échanger avec un artiste, vivant ou non, que ce soit dans la peinture, la musique, le cinéma, qui choisirais-tu ?
Il y en a plein mais je dirais Keith Haring.
Aujourd’hui tu as développé la bulle rose à Toulouse et à Paris, et tu as déjà fait des projets à l’étranger mais rêves-tu de conquérir le monde et de créer d’autres agences de graffitis ailleurs ?
Peut-être pas conquérir le monde mais pouvoir y peindre en dehors de nos frontières ça oui ! Et encore mieux si je peux y ramener mes potes.
Quand tu ne fais pas de graffitis, de peintures ou de décorations, à quoi aimes-tu consacrer ton temps ?
À jouer au foot, faire du shopping, passer de bons moments en famille ou entre amis.
Si tu n’avais pas été graffeur professionnel, quel métier aurais-tu choisi ?
Peut-être dans le social pouvoir aider les gens…
Pourquoi “La Bulle Rose” ?
Car je suis un vrai toulousain, de la ville rose et que quand on est créatif, on se met dans sa bulle… Je voulais également que le nom de ma société ne soit pas estampillé graffiti ou street art ou art de rue…
Trouves-tu de l’inspiration dans les voyages ? Quel est ton voyage le plus marquant, et quel est le prochain que tu aimerais faire ?
Oui complètement ! Je dirais Dubaï et New York…
Normalement le prochain devrait se faire à Los Angeles en 2023
Quelles sont tes ambitions personnelles et professionnelles ?
Personnellement j’aimerais m’épanouir et continuer de voyager via mon métier et ma passion !
Professionnellement, continuer à avoir de très beaux projets partout en France et dans le monde.
Comment va évoluer le métier de graffeur professionnel selon toi ?
Il va continuer d’évoluer, avec de plus en plus de R&D avec de nouveaux graffeurs, nouveaux outils, nouveau style…
Sur quel projet travailles-tu en ce moment et quel sera ton prochain challenge ?
Je prépare une animation artistique la semaine prochaine à Monaco, et je travaille sur des projets de décoration à Toulouse et à Paris…